Je n’aime pas les chats mais pour ma défense c’est de leur faute. Je suis poursuivie par les chats !
Et si cette relation tendue est le résultat d’une succession de mésaventures, je vais résumer le problème en un nom : Felicity !
Initialement, j’étais censée faire simplement du baby-sitting. mais on s’était bien gardé de me parler de Felicity, le chat. Comment en ai-je été informée ? Je vois un chat entrer dans la maison par le jardin. Je flippe, me demande comment je vais faire pour le dégager mais je note qu’il est en mode trop à l’aise, en confiance. J’appelle la propriétaire qui me dit décomplexée que c’est Felicity, son chat ! L’ANGOISSSSSSSSEEEEEEEEEE ! Et le pire c’est qu’elle m’annonce qu’il faut impérativement que je referme la terrasse parce qu’il ne doit pas traîner. Quand le temps s’assombrit les chacals rôdent et Felicity risque sa life. J’avoue, je suis mauvaise, j’ai pensé à le laisser dehors mais ça a duré deux secondes.
Ben du coup, Felicity ne m’a pas ratée ! Il m’a prise en otage, s’est installé sur mes cuisses confortables et a pris ses aises. J’ai voulu me lever, il a sorti ses griffes en mode « tu bouges, j’te saigne ! ». J’ai tout essayé, le chantage, la menace, la psychologie. Rien ! J’ai réussi à m’en échapper en me levant brusquement et me munissant d’un balai pour me défendre au cas où.
Bien sûr, je n’étais pas à mon coup d’essai avec les chats. Mais j’ai compris que parfois, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas. Il faut se rendre à l’évidence et lâcher l’affaire. Et puis, ce n’est pas parce que tout le monde aime quelque chose, que l’on doit suivre la tendance de peur d’être jugé(e) (tu es un monstre!).
