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Pourquoi attendre le 1er janvier pour souhaiter de bonnes choses?

AH 2017 ! ET oui, c’est la nouvelle année, on y est! On l’a tant attendue, certes, mais les réjouissances furent de courte durée comme d’habitude. Bonne année, mes meilleurs vœux! Quel dommage que cette bienveillance superficielle et ces bons sentiments soient d’extrême courte durée.

Alors, si je vous dis que je n’apprécie pas le nouvel an, vous penserez sûrement que je suis aigrie. Si l’on veut. Je suis juste lassée que toutes ces bonnes émotions se résument à la première dizaine de janvier avant de laisser place à la « tristounette attitude ».

Décembre la festive laisse place à Janvier la dépressive, les lumières disparaissent et l’effervescence du 31 décembre s’estompe brutalement. Je vous souhaite une très belle année 2017 et surtout bonne santé, parce que la santé, c’est la vie. Je rajouterai à cela qu’il n’est nullement utile de se le dire uniquement début janvier et de s’ignorer royalement par la suite. Cela fait plaisir à entendre mais retomber dans cette spirale inhumaine qu’est le quotidien après autant d’enjouement équivaut à recevoir une caresse et une grosse claque par la suite.

Vous savez, la vie est compliquée pour tous. On souffre, on traverse des épreuves douloureuses et on n’est pas toujours en phase avec soi-même. Le point positif est qu’on connaît tous cela un jour ou l’autre. Point positif en effet, parce que cette expérimentation permet de compatir et de se mettre à la place des autres. Quand on a connu la tristesse ou le vrai malheur, on souhaite profondément que les autres ne subissent pas le même sort.
L’âge de poudre que nous connaissons (apparences, images, superficialité) peut être vécue avec violence car tout le monde s’applique à renvoyer une image de perfection. Pourquoi? Les motivations peuvent varier. Il faut éviter de se laisser berner par les apparences car elles sont parfois (très souvent même) trompeuses et l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Mais une chose est sûre, les personnes heureuses dans la vie ont bien plus à apporter. Elles émanent des énergies positives et à leur contact on se sent bien.

J’ai aussi constaté que les gens malheureux et/ou aigris (et je suis sûre que l’on serait tous surpris de découvrir combien ils sont nombreux) recherchent le confort psychologique et se réjouissent des échecs que connaissent leurs voisins. Ils créent du trouble, des problèmes et aiment rentrer dans la vie des autres (curiosité malsaine).
Le bonheur est une notion bien trop abstraite et quelque peu subjective. Elle varie selon les besoins et les aspirations. Néanmoins, on peut tous se mettre d’accord sur un point: elle permet d’atteindre le bien-être.

Ma démarche n’est pas de donner de leçon, ni même de situer chacun dans le bien ou le mal. Voici ma pensée qui invite à la réflexion, car nous vivons tous en société et nous avons la même nature (humain).
Il serait tellement plus profitable à l’humanité de partager et participer à l’épanouissement des uns et des autres plutôt que de se comparer, se rabaisser et s’écraser. Parce qu’au risque de me répéter une personne bien dans sa tête et épanouie a beaucoup plus de choses à apporter aux autres que les malheureux.

N’attendez pas le 1er janvier pour vous lancer dans des résolutions qui vous apporteront plus de négatif que de positif!

Se fixer des objectifs dans la vie permet de se donner une rigueur et d’avoir une idée de là où on veut aller. On peut se tromper, l’erreur reste humaine et puis comme pour tout itinéraire, vous pourrez à tout moment bifurquer, tourner, faire demi-tour et repartir. Le souci des résolutions, c’est qu’elles sont émises au mauvais moment! Décembre, on est tous euphorique! Les lumières, le sapin, les vacances, le chocolat, les fruits de mer, le ski… ET j’en passe. On est en haut de la montagne, tout nous semble possible, facile et faisable. Sauf que voilà, après les fêtes, le retour à la réalité est des plus brutal et on ne voit plus les choses de la même façon. Le slogan « la montagne, ça nous gagne » n’est plus aussi vendeur quand on se retrouve en bas et qu’il nous faille gravir. Il fait froid, il fait gris, on se les gèle! Les journées sont courtes et généralement comme ça coûte cher, on a remballé la marchandise (plus de lumières, FINITO!). En plus de ne pas suivre ses bonnes résolutions, on s’en veut! Et comme janvier fout le cafard (c’est loin d’être le meilleur mois), on est en hibernation et toutes les excuses sont bonnes pour squatter son lit bien chaud et douillet!

Quand on fait appel à la raison, on réalise alors que s’engager peu mais sûrement vaut bien mieux que de s’éparpiller et faire défaut aussi vite. J’avais appris que les Perses fêtaient le nouvel an avec l’arrivée du Printemps et je réalise qu’ils ont fait preuve de sagesse. Je trouve que cela fait bien plus sens de fêter l’arrivée du nouvel avec le renouveau du Printemps. Attendre une saison propice au développement et au renouveau serait bénéfique et plus encourageant.

Bon allez, je vais cesser de vous embêter. Il y a de très belles choses sur Terre et des gens des plus intéressants. D’ailleurs, très prochainement, je suis ravie de vous annoncer que je publierai un article et une interview d’un écrivain encore peu connu mais dont la plume et la subtilité ne vous laisseront certainement pas insensible.

😉

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