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Vive la dépression saisonnière !

Enfin le printemps pointe le bout de son nez !

On l’attendait tous avec impatience… L’hiver s’en va et laisse place au printemps (enfin j’ose espérer). Et moi, je pense que je l’attendais encore plus que n’importe qui !

Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme chaque année, je souffre d’une dépression saisonnière terrible qui me met dans le down.

Alors en quelques lignes, la dépression saisonnière, qu’est-ce que c’est?

Grosso modo, la saison hivernale vous épuise. Dès le mois de novembre, vous entrez en « dépression » et autant dire que l’arrivée des beaux jours est votre seul objectif. Vous n’avez aucune énergie, ni même motivation.
Attention, ce n’est pas parce que le terme utilisé est « dépression » que cela signifie que vous soyez dans cet état dépressif. Et il ne faut pas non plus confondre avec le coup de blues que tout le monde côtoie en cette saison.
Les signes sont assez faciles à repérer: vous n’avez aucune motivation et aucune force. Vous passez votre temps à dormir. Vous pouvez être amené(e) à prendre ou perdre du poids. Et vous pouvez même être sujet(te) à des sautes d’humeur. Il est essentiel que vous consultiez un médecin pour confirmer vos doutes, dans un premier temps, et de sorte à ce qu’il puisse vous prescrire un traitement adapté.

Alors, bien sûr, il faut prendre en considération la région dans laquelle on vit ainsi que le climat dont on jouit. Si vous vivez en Guadeloupe, je ne pense pas que les risques de dépression saisonnière soient élevés. En revanche, si vous êtes dans le Nord, bingo !

Cet état n’est pas à négliger. Je me permets d’en parler car c’est un mal dont je souffre depuis plusieurs années. Et pour évoquer la « dépression saisonnière », il faut que ce soit récurrent à une période donnée de l’année. Me concernant par exemple, elle est présente chaque année dès novembre jusqu’au mois d’avril. Autant dire que c’est une période particulièrement compliquée pour moi. Je dors beaucoup, j’ai le teint terne, je n’ai aucune énergie. Je suis à 5% de moi-même, et croyez-moi, je n’exagère pas, malheureusement. Et pompon sur la Garonne, je gonfle… Je ne vais pas parler de prise de poids car je ne me pèse jamais. Mon poids je l’évalue à ma taille de pantalon. J’ai tendance à prendre une taille alors que je soigne mon alimentation et que j’essaie de faire du sport aussi souvent que possible (et surtout aussi souvent que mon corps me le permet).

Le plus gros problème, c’est ce manque de motivation. Je prévois une séance de sport après le travail, je pars motivée le matin, en préparant mes petites affaires. Et quand je rentre, je suis une autre personne. Complètement HS, je suis fébrile, je mange et je m’endors sur mon canapé. En ce moment, c’est bien simple, j’ai une vie de bébé. Je me couche, il est à peine 19h30 !

Comment réduire les symptômes et les maux?

L’alimentation

Je reste persuadée qu’une alimentation saine et équilibrée est indispensable. Cette année, j’ai testé pas mal de choses et j’en suis très satisfaite. Je vous en parlerai très vite pour que cela puisse éventuellement vous servir dès l’année prochaine. Cette hygiène de vie vous aidera à éviter les virus et à tenir un maximum.

La luminothérapie

On en parle pas mal et elle a même le vent en poupe. En gros, vous pouvez compenser vos déficits en Vitamine D par quelques séances dans un institut. En effet, il ne faut pas oublier que ces dépressions sont provoquées par le manque de lumière (soleil et chaleur). Vous pouvez cependant faire l’acquisition d’une lampe pour profiter de ces séances à domicile. Et la lumière proposée est bien sûr sans risque puisqu’il n’y a pas d’infrarouge ou d’ultraviolet.

Partir au soleil

Dis comme ça, ça fait un peu princesse. Pourtant, c’est la solution idéale et la plus naturelle qui soit pour permettre de lutter efficacement contre ce mal. Vous devez tenter de partir trois ou quatre fois par an au soleil pour faire le plein d’énergie et de vitamine D. Pensez, si possible, à partir au moins une fois pendant l’hiver. Choisissez une destination lointaine et chaude.
Je vous dis ça, mais je ne l’ai mis qu’une seule fois en application ces dernières années. Mais bon, les erreurs servent à apprendre des leçons, non? Croyez-moi, suite à cette année mémorable et l’état dans lequel je suis au moment où j’écris ce post, il y a de fortes chances que l’année prochaine je parte bien loin sans complexe et sans culpabiliser.

Allez, plus que quelques jours avant l’arrivée des beaux jours, on sert les dents 😀

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